La souscription à un crédit pour interdit bancaire

Un interdit bancaire pourra souscrire à un crédit sous certaines conditions. En effet, cette situation implique que la personne se trouve sur le fichier national des clients à risque. Toutes les banques ont accès à ce renseignement. Cela dit, chaque établissement a le droit d’agir en fonction de ses politiques internes. Il est ainsi possible de souscrire à un emprunt, même sous une interdiction bancaire, à condition de savoir convaincre le banquier sur la solvabilité.

Une solution pour sortir de surendettement

Lors d’un refus d’ouverture de compte, un client interdit bancaire peut adresser un recours à la Banque de France. Cette institution est compétente pour assurer le droit de tout un chacun à bénéficier des services bancaires de base. Cet acquis n’assure pas l’accès à un prêt. Pour cela, il faudra formuler une demande de certificat de surendettement. Ce document tient en compte des crédits en cours que la personne n’est pas en mesure d’honorer. Une commission proposera alors une solution en se penchant sur le cas de cet interdit bancaire.

Alternative aux banques classiques

A défaut de pouvoir souscrire à un emprunt dans les institutions financières classiques, une personne faisant l’objet d’une interdiction bancaire peut se tourner vers d’autres établissements. Les entreprises de micro-finance sont par exemple intéressées par les clients refusés par les banques. Les particuliers qui font le métier de prêteur peuvent aussi aider s’il y a une vraie urgence qui demande une liquidité rapidement. De toute manière, l’interdiction bancaire a une durée maximum de 5 ans, voire beaucoup moins si la situation est régularisée.

Des crédits pour tous

Même les personnes complètement démunies, qui ne peuvent donc présenter une caution quelconque ni même un proche pour se porter garant, il existe un type de prêt qui peut leur être accordé. C’est grâce à ce genre de mesures que les étudiants peuvent avoir droit à un prêt. Toutefois, il est primordial qu’un étudiant qui demande un prêt reste conscient qu’il s’agit là d’un engagement qu’il doit honorer. Il est également utile qu’il en maîtrise les tenants et les aboutissants. Selon les chiffres officiels, ce sont environ 12 % des étudiants qui ont aujourd’hui recours au prêt étudiant pour le financement de leurs études.

Comprendre ce qu’est la franchise

Contracter un prêt implique en comprendre tous les éléments. Pour le prêt étudiant, il y a ce qu’on appelle la période de franchise. Il s’agit d’une période ou un délai fixé par la banque avant que l’emprunteur ne commence à effectuer le remboursement. Cette période est aussi appelée phase de différé. Cette période est variable, elle peut être plus ou moins longue et dans certains cas, elle peut même avoir la même durée que la totalité du cursus de l’étudiant. Cela veut dire que cette période de franchise peut être suffisamment longue et ne prendra fin que lorsque l’étudiant entre dans le marché du travail et à même de rembourser son prêt. Mais le plus souvent, cette période de franchise, différant le remboursement, dure entre 2 à 6 ans.

La franchise partielle

Pendant la période de franchise, il y a deux options qui s’offrent à l’étudiant ayant contracté le prêt. Il y a d’abord la franchise partielle et puis la franchise totale. Parlons en premier de la franchise partielle. Quelles en sont les particularités et les avantages ? Si l’étudiant choisit la franchise partielle, il ne rembourse que les intérêts du prêt ainsi que les frais d’assurance et non le capital. Ainsi, il limite le montant de ses mensualités de remboursement et par conséquent, la franchise partielle permet d’avoir moins à payer une fois qu’il faut rembourser le capital. C’est en fait, un moyen mis en place pour soulager un peu l’étudiant.

Et la franchise totale ?

Par franchise totale, il faut comprendre zéro remboursement pendant la période de franchise, à part les frais d’assurance. Du coup, l’étudiant peut pleinement tirer profit de cette période car il est libre de tout paiement. Il en profite surtout dans le sens où il peut se concentrer entièrement à ses études sans penser à la question du remboursement. Cette option est particulièrement intéressante pour les étudiants qui n’ont pas de travail à temps partiel ou qui n’ont pas d’économie. Mais la franchise totale revient plus chère car plus la franchise est longue, plus la période de remboursement est courte et plus les mensualités sont plus élevées.